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Babylon : une magnifique fresque sur le cinéma qui nous questionne sur le changement.

Laura

Dernière mise à jour : 2 nov. 2023

Babylon, le dernier film de Damien Chazelle, raconte l’évolution du cinéma muet vers le parlant.

Au-delà d’être une magnifique fresque humaine et historique, il montre comment différents personnages réagissent face à ce changement majeur. Certains sont ringardisés, détruits et sortent du jeu, d’autres en tirent profit, avec plus ou moins de conscience d’ailleurs.


Qu’est-ce qui fait que dans certains cas le principe de destruction créatrice de Schumpeter s’applique et pas dans d’autres ? (Le nouveau ne sort pas de l’ancien, mais à côté de l’ancien, lui fait concurrence jusqu’à lui nuire)


Qu’est-ce qui aurait pu éviter à Jack Conrad, alias Brad Pitt, acteur vedette du muet , de ne pas être mis sur la touche par le bavard Clark Gable ?


Ou à l’actrice de grand talent Nellie Laroy, capable de verser une larme sur demande, de ne pas sombrer dans des addictions destructrices ?


En d’autres termes, comment être acteur du changement et ne pas le subir ?

  • Peut-être en étant curieux comme un enfant qui ouvre tous les tiroirs, se pose et pose 1000 questions, imagine et découvre.

  • Ou encore en ayant l’esprit d’aventure qui pousse à la découverte de nouveaux territoires.

  • Certainement grâce à l’humilité de celui qui est au sommet de son art et qui choisit d’expérimenter quelque chose de nouveau au risque d’être un débutant.

  • Probablement le désir de créer plus de valeur, ici pour les spectateurs (sans en détruire par ailleurs …).

  • Enfin le fait de trouver un sens au changement.

Mais bien sûr, si les personnages de ce film avaient été acteurs du changement, il n'y aurait pas de drame et Babylon n’aurait peut-être pas été un film aussi touchant.

Car du drame naît souvent la poésie.


Merci d’avoir pris le temps de lire

À vos rebonds si vous en avez envie.











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